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le tango se corse
3 décembre 2005

Puerto Abierto 2005

Le gouvernement de Buenos-Aires fait des efforts admirables pour proposer des événements de qualité et pour la plupart gratuits ou à des prix dérisoires. Un petit tour sur le site  www.buenosaires.gov.ar s’impose.
En l’occurrence, Puerto Madero, était le siège, du 24 novembre au 4 décembre, d’une immense foire de l’art contemporain ayant pour thème le port. La grande particularité de cette foire est son côté populaire.
Ce qui n’empêche pas la qualité mais élargissant le public du cercle restreint des curateurs, des artistes eux-mêmes et des apprentis artistes.
Difficile de ne pas penser que l’art contemporain s’est mondialisé. Quelque soit le pays les œuvres sont plus ou moins les mêmes et suivent les tendances établies.
Se pose une autre question : qui est l’auteur ? Celui qui signe en bas ou Messieurs MacIntosh, Microsoft, Adobe ou Sony. La technologie est tellement présente en filigrane qu’elle normalise les productions de la planète.
Je ne parle même pas des discours de circonstance qui garnissent les catalogues d’exposition, et qui sont le produit d’une machine à palabrer universelle.
La découverte d’un pays avec sa rugosité et ses chatoiements, me paraît bien supérieure à ces expériences de laboratoire.

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