Troisième saison
Le petit mois d’absence s’est insensiblement transformé en deux gros mois.
Les vicissitudes du hasard et de la nécessité. Pour tout dire, je suis allé voir l’intérieur du pays et ça m’a tellement chamboulé que j’ai pris, pour un temps, des distances par rapport à la technologie, aux machines, à tout ce qui n’était pas de l’espace et de la terre.
Mais bon, me revoilà urbain. Dans la pollution Bonaerense, la tachycardie de la rentrée économique et la frénésie tanguera qui continue envers et contre tout.
Pour ménager une transition, je vais débuter la nouvelle saison par l’évocation de ce périple dans le sud profond de l’Argentine. D’une part et ça suffirait amplement, parce que la Patagonie est vraiment sublime, d’autre part parce que les tangueros ont tendance à ignorer tout ce qui est étranger à leur monomanie et enfin pour rester encore un peu dans l’atmosphère de ce voyage.