Saint Puliese, antimufa
Il y a cent ans, le 2 décembre s’éteignait Osvaldo Pugliese. Ce que l’on sait moins c’est que 10 ans avant de mourir, il se transforma en symbole de la chance dans le monde des musiciens argentins. Jusqu’au point où circulent des reliques porte-bonheur à son effigie. L’article paru dans « El clarín » supplément « Sal ! » retrace le mythe.
Tout aurait commencé, dans un show de Charly Garcia, rockeur national des plus renommé, où les problèmes de son se seraient résolus comme par miracle en passant un disque du maestro. Plus tard furent éditées des effigies de l’auteur accompagné d’une parodie de prière. Elle se termine par Emporte-nous avec ton mystère jusqu’à une passion qui n’épargne pas les os et qui ne nous laisse pas contemplant dans le silence un bandoneón sur une chaise. Suit une série d’anecdotes avalisant le mythe anti-guigne : instruments retrouvés, salariés épargnés bien que promis au chômage, garçon de café trouvant l’amour… L’article se conclut ainsi : dans le temps, avant d’entrer en scène on disait « merde » maintenant on dit « Pugliese ».
Encore un pan de la culture française qui fout le camp.