gooooooooooooool

Lorsque les milongas sont à moitié désertes en début de soirée, pas de mystère, c'est soir de match. Le foot est une autre religion ici. Rien qu’à Buenos Aires, il y a 6 stades, autant d’équipes dont les plus fameuses sont Boca, River et Independiente. Il y a sans cesse des rediffusions télévisées y compris des championnats européens (ceux où jouent des Argentins c’est-à-dire pratiquement tous). La fin de l’année coïncide avec la fin du championnat et Boca et Gimnasia se disputent la couronne.
La Bombonera (« la bombonière », le stade de la Boca) menace l’ébullition.
Mais s’il n’y avait que ça : Coupe Inter-América, matchs de la sélection nationale, de la sélection Junior et j’en passe. Le foot est un spectacle permanent. Sans compter le mundial qui s’annonce !
A ce sujet, tout le monde dans les milongas parle du tirage catastrophique du groupe de l’Argentine, « El grupo de la muerte ». Le journal titre « Otra vez la Sopa » (Encore la soupe). Evocation du souvenir douloureux du mondial précédent où l’Argentine n’avait pu passer le premier tour et avait dû assister à la finale devant la Télé, humiliation suprême.
Je me souviens de l'air stupéfait de Maradona lorsqu'on lui demanda comment le considéraient ceux qui n'aimaient pas le foot.
Le type ne comprennait carrément pas la question !
Qu’on aime ou pas, quand la foule se met à hurler à la fin de « Golazo » de Piazzolla, volume à fond, difficile de ne pas frissonner.
Le mp3 est tiré de l’album « Mundial 78 », à écouter fort de préférence.
(Mille excuses Canalblog n'autorise pas les fichiers de 1 Mo, je cherche une combime pour vous le faire écouter en attendant tous les mp3 d'Astor en extrait sur http://astorpiazzolla.solomp3.com )

A oui j'oubliais , le même jour, Alphonse et ses amis argentins fête son retour en France.

Ce qui lui donne l’occasion d’offrir le Champàn et de se retrouver à « Lo de Celia », milonga du circuit traditionaliste. Très peu d’étrangers, une moyenne d’âge élevée, très bon niveau de danse style pépère, une musique excellente. Ciao Alphonse.