La copa del olvido
1900, les premiers ouvriers de l'usine Quilmes.
On s'en jette une avant d'aller danser !
Les longues nuits de milongas ont souvent été associées à quelques verres de Quilmes, la bière argentine. Elle avait le goût de la là-bas. Même lorsqu’on était si loin (à la Milonga del Angel par exemple) on avait l’impression d’y être un peu. J’emploie l’imparfait parce qu’à dater d’aujourd’hui Quilmes est une marque brésilienne.
¡ La pucha !
En ce vendredi saint, el clarín nous annonce qu’Ambev le consortium brésilien a racheté la marque argentine. http://www.clarin.com/diario/2006/04/14/elpais/p-01601.htm
L’article retrace l’histoire de l’entreprise et l’on est surpris de constater que son histoire s’apparente à celle du bandoneón ! Comme lui la bière trouve ses origines en Allemagne. Emigré comme lui à peu près à la même époque, par l’entremise d’Otto Bemberg qui en importa en 1852 le secret de fabrication pour l’implanter en 1890 dans la ville de Quilmes qui lui donna son nom. Succès vertigineux à l’époque.
Aujourd’hui encore Quilmes contrôle 75 % de la vente en Argentine et Ambev compte en faire la marque principale de l’Amérique latine.
Lorsqu’on connaît la rivalité avec le Bresil et pas seulement au football, l’anecdote fait sourire. Quilmes serait toujours le sponsor officiel de l’équipe nationale.
Pour les amateurs de bière, préférez la Quilmes Imperial à la Quilmes Crystal.