Feria internacional del libro

Une conférence sur Martin Fierro, le poème gauchesque de José Hernandez, à la féria du livre, avait attiré mon attention. En semaine, au milieu d’un après-midi grisâtre, je m’attendais à flâner parmi quelques rares stands, quasi seul, en toute tranquillité. Pas du tout. La Rural où se tient la feria du livre est une pieuvre de 36 000 m2 (il n’y a pas d’erreur de 0), de plus de 1400 stands et qui programme 1100 événements entre rencontres et conférences sur 3 semaines ! Et en plus, l’espace est bourré à craquer d’une population agréablement populaire. A Buenos Aires, les gens lisent et ça fait plaisir. Dans les cafés, dans les colectivos ou dans les lieux publics, les portègnes s’absorbent dans des bouquins. Les stands qui proposent des « offertas » sont pris d’assaut. Les livres comparativement aux autres biens de consommation restent chers.
Le spécialiste de la poésie Gauchesque a été passionnant. J’y reviendrais une autre fois un peu plus en profondeur. Martin Fierro, poème fondateur d’une littérature est une des sources du tango.