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le tango se corse
26 avril 2006

Parakultural

2006_04_26_vilma1
Vilma  (Photo : Roacha Novoa)

Pour les danseurs de tango débarquant à BsAs, le Parakultural est un drôle de nom de milonga de plus comme Cachirulo ou Bien Pulenta. Pour les plus anciens, il évoque le nom d'un lieu mythique vers les 1000 de Chacabuco. On sait moins qu'il s'agit d'un véritable courant artistique alternatif qui ne s'est pas cantonné au tango. Une exposition de photos de Roacha Novoa à l'Alliance Française permet de retracer son histoire.
En 1986, Omar Viola et Horacio Gabin créent une association et investissent le premier "Parakultural" vers les 300 de Venezuela. La formule se met en place avec une scène ouverte qui reçoit du théâtre, de la musique, des expositions diverses ... et du tango. Au bord du délabrement, le lieu était propice à rien sauf à la poésie. Chaque soir il y aura des rencontres improbables. Les murs lépreux et les planchers défoncés protégeront l'art des demons mercantiles. Omar Viola cite Antonin Artaud : Faire de l'art une expérience qui mette la réalité en crise ou qui soit un mode de comprehension de la vie. Les lieux changeront, il naîtra de ces hasards artistiques, une floppée de gens qui prendront leur place au sein de la culture argentine petite ou grande. L'aventure s'arrêtera vers 1995. Omar Viola continue à utiliser ce nom malgré tout. Il faut reconnaître que les milongas du Parakultural proposent toujours des surprises mais assez éloignées de l'esprit de ses débuts.

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